Un Renard se glissant dans la cour d'un fermier,
Où de jeune volaille une nombreuse bande
Se promenait sur le fumier,
Priait les Dieux qu’un peu plus grande
Fat ouverture, où son corps se froissait
A mesure qu'il y passait
Mais, lorsqu’avec bien de la joie
Il fut dehors tenant sa proie,
Et qu’il vit par le lieu qu'il avait travers,
Une grande et maudite lice
Qui jappait après lui, le poil tout hérissé :
« O Dieux! s’écria-t-il, faites qu’il rapetisse
Ce grand trou par ou j’ai passé. »
Selon le temps et la rencontre,
On veut également et le pour et le contre.
Note de l'auteur : L'homme, en général, est si peu d'accord avec lui-même, qu'il blâme le soir ce qu'il approuvait le matin.
Lice : Femelle du chien de chasse