Le Renard devisant avec le Chat , se vantait d’estre si fin, qu’il avoit disoit-il, une pleine besace de tromperies. A quoy le Chat répondit ; qu’il n’en avoit qu’une seule, mais qu’il s’en tenoit bien asseuré. Comme ils en estoient sur ce discours, ils oûirent aboyer des Chiens, qui s’en vinrent tout droit à eux. Alors le Chat monta vistement fur un arbre ; ce que le Renard ne pouvant faire, il fut à l’instant assiegé des Chiens, qui le prirent.